Le PPU (Plan Particulier d'Urbanisme) pour le secteur Saint-Charles a été présenté aux Lambertois(e)s et une consultation publique a suivi.
Le projet Saint-Charles propose UN QUARTIER DURABLE AXÉ SUR LA CONSOLIDATION
DES ATTRAITS DE SAINT-LAMBERT
''Pour y parvenir, la Ville de Saint-Lambert se positionne en faveur de la création d’un véritable quartier durable, qui permettra de requalifier le secteur selon les principes de compacité, de mixité, de proximité et de mobilité durable.''
Pour assister et soutenir la réalisation du projet de refonte réglementaire, un comité de redéveloppement a été constitué à l’hiver 2020. Ce groupe de travail est composé de
citoyens ayant une expertise diversifiée dans le domaine de l’aménagement urbain, de deux membres de l’administration municipale ainsi que deux conseillers municipaux. Voici la liste
des membres du comité :
Philippe Glorieux, conseiller municipal
France Desaulniers, conseillère municipale
Vincent Trudel, Corporation de développement économique de Saint-Lambert
Richard Jean-Baptiste, Corporation de développement économique de Saint-Lambert
Pierre-François Chapleau, citoyen
Tyson Clinton, citoyen
Marc-André Carignan, citoyen
Guillaume Paradis, citoyen
Julie Larose, Ville de Saint-Lambert
Eric Painchaud, Ville de Saint-Lambert
Le PPT ne spécifie pas le nombre d'unités d'habitations qui seront ajoutées. Mais une estimation de 1,500 ''nouvelles portes'' est réaliste.
Cette volonté de densifier ce secteur n'est pas partagée par les Lambertois. C'est ce que les Lambertois nous communiquent lors de nos rencontres.
Il faut aussi réaliser que de densifier le secteur Saint-Charles aura des impacts majeurs au niveau des écoles primaires de Saint-Lambert (Rabeau, Saint-Anges, Saint-Lambert Elementary et Préville).
Premièrement, une règle bien connue est que pour chaque ajout de 4 nouvelles portes dans un quartier, on ajoute 1 élève.
Donc, si on ajoute 1,500 nouvelles portes = 375 élèves de plus = 1 école Rabeau de plus.
Faire face à la croissance de la clientèle scolaire est déjà l’enjeu numéro 1 pour Saint-Lambert. Le Centre de service scolaire Marie-Victorin (CSSMV) est en grande croissance et ne pourra soutenir la demande sans la collaboration de la ville. Le CSSMV ajoute présentement plus de 1,500 nouveaux élèves par année.
Présentement, les écoles de Saint-Lambert sont à pleine capacité et Rabeau accueuille 25% d'élèves provenant de l'extérieur de Saint-Lambert car d'autres écoles du CSSMV sont à capacité.
On n'intégrant pas une école primaire immédiatement dans le PPU Saint-Charles, la ville de Saint-Lambert risque de se retrouver avec les scénarios suivants:
A. Diriger des enfants vers l'école Rabeau en envoyant 94 élèves du secteur Saint-Charles à cette école. Les 94 enfants provenant d'ailleurs (Longueuil, Lemoyne) et présentement à l'école Rabeau devront être relocalisés. Il resterait néamoins 281 nouveaux élèves provenant du secteur Saint-Charles à relocaliser ailleurs sinon il faudra installer des classes dans des remorques temporaires pour plusieurs années ou agrandir l'école Rabeau. Cette option d'envoyer les enfants provenant du secteur Saint-Charles (voir en rouge) à Rabeau est aussi loin d'être idéale considérant l'enjeu de sécurité que représente la voie ferrée (voir la ligne verte)
Mais il appert que les dés sont jetés car une annonce a été faîte d'ajouter 16 classes à l'école Rabeau en septembre 2020.
Est-ce vraiment la bonne solution pour les enfants du secteur Saint-Charles?
B. Envoyer les enfants provenant de Saint-Charles vers l'école Saint-Anges et/ou Saint-Lambert Elementary est aussi irréaliste car ces écoles sont déjà remplies à capacité.
C. Envoyer les enfants à l'école Préville serait une autre option. Cependant, cela va à l'encontre d'une école de quartier et les enfants devraient s'y rendre en autobus pour la plupart ce qui serait un défi compte-tenu de la congestion existante et la configuration de la ville. Dans ce cas aussi, il faudrait installer des classes dans des remorques temporaires pour plusieurs années.
En effet, la loi 40 sur la gouvernance scolaire oblige les municipalités à céder sans compensation des terrains et immeubles aux futurs centres de services scolaires.
''272.10. Lorsque le secteur identifié à la planification des besoins
d’espace du centre de services scolaire est compris dans le territoire d’une
seule municipalité locale, celle-ci doit céder au centre de services scolaire un
immeuble situé dans ce secteur conforme aux caractéristiques énoncées à la
planification dans les deux ans suivant la prise d’effet de la planification.''
Comment se fait-il que le comité PPU Saint-Charles n'ait pas inclus une école primaire et une garderie ou un CPE dans le projet de développement Saint-Charles?
Comment se fait-il que le comité PPU Saint-Charles n'aborde pas l'agrandissement de l'école Rabeau dans son document comme étant la solution retenue pour les enfants du secteur Saint-Charles ?
Notre position dans le dossier Saint-Charles est la suivante:
Historiquement, une école primaire est une école de quartier à Saint-Lambert.
Les Lambertois(e)s désirent conserver cela et une école primaire doit être incluse dans le PPU Saint-Charles.
Karl Villeneuve, Candidat à la mairie de Saint-Lambert
Claude Ferguson, Candidat conseiller District 2
Louis-Michel Raby, Candidat conseiller District 3
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